21 Septembre 2012
Farrow and Ball est une marque britannique de peinture, ze marque pour moi. Cette société se distingue par ses couleurs délicates (on parle de "non couleurs") et par le fini poudré de ses peintures : on a l'impression que le peintre a travaillé au blush, c'est tout à fait étonnant. Et hors de prix aussi, accessoirement.
Bref, Farrow and Ball a, dans son nuancier (il est tellement beau que certaines l'ont encadré, vous pouvez le commander gratuitement) une couleur dite "Dix blue" :
et c'est à elle que j'ai pensé quand j'ai vue cette popeline chez le soooo mythique magasin "Mon plus beau rêve", à Versailles. Et tout de suite, j'ai su que ce Dix blue allait s'accorder
parfaitement à la carnation mon fils.
C'est donc une nouvelle tunique que j'ai cousue pour mon collègien. J'ai tenté de bidouiller pour éviter l'habituel "ça coince" au niveau du buste et, une fois de plus, je ne suis pas convaincue : trop large (si si si, c'est possible).
Patron Archibald de Citronille
Popeline Dix blue de Mon plus beau rêve
Très peu de détails, la tunique est simple
J'y arriverai, un jour, j'y arriverai...
Droit de réponse
Ainsi que l'a souligné ma comparse, un article limite infâmant d'un blog bien connu des couturières fans de fantasy laisse entendre que nous aurions abusé de
certaines substances cubaines prohibées par l'embargo US, voire que des patrons auraient été décalqués sous l'emprise de la boisson lors d'une certaine soirée impromptue.
Objection, votre Honneur !
Qu'on se le dise : le mojito ne nuit pas au décalcage, dès lors que l'on s'est bien assurée du bon dimensionnement du patron burda-esque en s'allongeant dessus - même pas peur - que cela soit pour les jupes
ou pour les pantalons (conclusion : il est trop court, voyons !)
La troisième comparse, quant à elle, décalquait, en transe (mais sur une table, she's a lady wow wow wow !) ce qui promet d'être son prochain chef d'oeuvre...
Tout ça pour dire qu'il s'agissait d'une réunion d'alcooliques de couture, parfaitement !